Athenalys et son mari Ratus - La French by Karnage © L'oeil du Yak
Lors de cette première Fury de cette année 2024, nous avons eu l'occasion d'interviewer une autre artiste de la team Karnage Records. La DJ Hardcore Athenalys.
Pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ?
Salut, moi, c'est Athenalys, je viens de Toulouse et je suis DJ/productrice depuis 5 ans.
Comment as-tu connu l'équipe de Karnage et comment l'as, tu rejoins ?
Cela fait un bon bout de temps que je connais Karnage. Il y a 12 ans en arrière, j'ai commencé à faire des soirées en tant que public pour les “Koalition”, ça date un peu. Par la suite mon mari Ratus connaissait très bien Céline et ils ont travaillé ensemble et Karnage recherchais de nouveaux artistes donc comme on s'entendait bien avec Céline, elle nous a proposé de rejoindre l'équipe Karnage.
Pourquoi as-tu décidé de te tourner vers la Hard Music ?
J'ai beaucoup exploré différents styles de musique et quand j'ai commencé à mixer, j'étais sur des styles comme la Hardtek, Tribecore aussi un peu Techno, mais je m'amusais beaucoup plus dans les BPM rapides. J'ai même essayé la Trance Progressive mais mon cœur balançais entre les 2 et au final, c'est la Hardmusic qui a pris le dessus en découvrant de nouveaux artistes. Donc c'était le style où je m'éclate le plus pour mixer.
C'est la première fois que vous jouez en versus avec Hackash, comment avez-vous préparé votre set ?
On a commencé à sélectionner chacun de notre côté des tracks qui nous plaisait pour les mettre en commun. Puis on s'est vu quelques fois dans la semaine précédant la soirée pour voir comment les mettre ensemble, construire le set, … pour au final le tester ensemble.
Quels sont tes projets pour cette année ?
Déjà me remettre à la production, car c'est quelque chose que j'ai mis un peu de côté dernièrement avec la naissance de ma fille, mais j'ai vraiment envie de m'y remettre. Dernièrement avec les tracks que j'ai sortie chez Thunderdome ça m'a reboosté, ça m'a donné envie de recomposer dans un style plus Downtempo, Hardcore, Gabber que j'aime beaucoup.
Ensuite, cette année va être celle de la collaboration. J'ai 3 collaborations en cours, dont une terminé et qui est 100 % française. Il y en a 2 autres avec 2 productrices et une autre avec un producteur. Pour finir sur mes projets 2024, j'aimerais continuer les bookings, dont mon premier festival " Dystopia" qui va être vraiment cool où l'on sera à nouveau en versus avec Hackash.
Est-ce que tu as quelques indices à nous donner sur ces collaborations à venir?
Allez, je vais vous donner des petits indices. Il y a la première qui sera avec un duo de femmes qui ont déjà sorti une track sur le label de Lenny Dee "Industrial Strength Records". Pour ma deuxième collaboration, c'est une française qui est dans le milieu depuis un petit moment qui a joué sur de grosses scènes comme Qontinent et qui a sorti des tracks sur de gros labels. Et pour ma dernière collaboration, je peux dire que c'est un artiste de Conspiracy Events et que c'est un producteur de Rawstyle. Maintenant à vous de jouer, je vous laisse deviner !
Qu'est-ce que ça t'apporte de faire partie de l'agence de booking de Karnage ?
Karnage c'est une super équipe, qui est vraiment bienveillante et chouette au quotidien. Cela apporte une sécurité en tant qu'artiste. C'est elle qui gère tous mes bookings que ce soit au niveau de l'organisation ou du contrat. Il y a beaucoup moins de stress pour moi car je sais que tout est carré et déjà réglé et avec mon quotidien cela me soulage énormément. Et puis Karnage me permet aussi de faire évoluer mon projet musical en m'offrant de nouvelles opportunités.
Quelle a été ta meilleure date avec Karnage et pourquoi ?
Je dirais mon premier Bikini qui était “ La French ” avec la Kajofol, D-Frek, Guigoo et Ratus. C'était l'été dernier avec beaucoup d'amis, mes frères qui étaient venus me voir donc une première date au bikini pour une Toulousaine, c'est vraiment énorme. En tant qu'artiste, c'était inimaginable de jouer ici, de passer de spectateur à acteur dans cette salle. Pour les Toulousains, c'est la scène mythique de la région qu'on a tous envie de faire. Après, j'ai envie de te dire la soirée de ce soir car il y avait mes parents qui étaient présents donc ça a beaucoup de valeur pour moi mais le premier Bikini, sacrée date !
Avant, tu jouais en free party retrouve tu le même public qu'en club et en festivals ?
C'est complètement différent, la free party j'aime toujours, j'y vais beaucoup moins depuis que j'ai ma fille, mais ça reste une bonne étape de ma vie que je ne renie pas et que j'aime toujours. Le public reste complètement différent. Et puis dans la free party on ne va pas forcément mettre en avant le DJ. On va mettre plus en avant la musique, le mur de son, l'ambiance alors qu'en club, on va mettre la lumière sur le DJ. C'est vraiment une approche différente, mais j'aime autant l'un que l'autre.
As-tu un festival/club en France dans lequel tu rêverais de jouer si ça n'a pas déjà été le cas ?
Maintenant, en France, il y en a tellement, mais une date au Garorock ça serait vraiment incroyable. D'être sur une scène généraliste où il y a peu de tout et avoir un DJ set Hardcore je pense que ça serait fou d'avoir un style complètement différent de d'habitude sur une de leurs affiches.
As-tu un dernier mot à dire à nos lecteurs ?
Je joue de la musique avec passion et pour moi la musique c'est comme une thérapie. Si je peux faire profiter et faire voyager le public le temps d'une soirée et les décrocher du quotidien alors c'est vraiment génial. Vivez de ce que vous avez envie, de votre passion, mais faites vous plaisir et kiffer. Et surtout ne rien lâcher si vous avez des objectifs ou des ambitions.
On remercie encore une fois notre partenaire Karnage, pour cette soirée de haute voltige . Vous pourrez retrouver tous les prochains événements organisés par Karnage sur leurs réseaux sociaux Instagram et Facebook.